Valérie Guillet et Stéphane Callouet
du 7 février au 29 mars 2009
Galerie Isabelle Goude - 11 rue Amiral Charner - Pléneuf Val André
Affiche fevrier 2009 (487.54 Ko)
On n'explore pas de la même manière les mondes qui nous entourent et qui nous habitent équipé d'un pinceau ou bien d'un crayon.
Difficile dans mon cas de renoncer à l'un pour l'autre.
Un lieu de rencontre pour des mots et des formes qui se génèrent mutuellement et s'attardent sur le papier.
Avec une phrase qui rôde en toile de fond « on comprend les choses en les fréquentant, pas en les dominant. Par contagion, plus que par domination » (Jean Grosjean)
Peindre pour moi, c'est avant tout questionner...
Questionner cet espace de « dite » liberté, symbolique, en deux dimensions, au travers de la matière et de la couleur. Mais questionner aussi l'idée que je me fais de la réalité, essayer sans cesse d'en découvrir de nouveaux aspects, de nouvelles facettes.
Cela veut dire, changer de point de vue dès que possible, aller jusqu'au bout, si possible, jusqu'à apercevoir les contradictions et tenter leur rapprochement autant que faire se peut.
Peindre est pour moi une façon de réunir des contradictions (au sein de mon esprit ou de la matière), de « parler » des hésitations et des aller-retours de nos pensées et de nos sensations. Le doute souvent revient...
L'infini de l'esprit et de la création est parfois une ivresse, une fuite hors du temps.
Je pense souvent au fait que la peinture et « la matière » me créent des émotions en même temps que je les travaille.
Le plus grand problème étant d'être réceptif à ce qui se passe sur la toile, avec le moins possible d'à priori.
Stéphane CALLOUET